Usine du Futur

Le futur des maintenant en Nouvelle Aquitaine

Le programme Usine du Futur en Nouvelle-Aquitaine a accompagné, depuis sa création en 2014 jusqu’à mi 2023 près de 1200 entreprises et ce, à hauteur de 266 M€ (aides individuelles et collectives), illustrant ainsi la volonté régionale de déployer ce programme sur tout le territoire.

C’est dans la nature même de l’Usine du Futur d’évoluer constamment et de rechercher des pistes de progrès : un dispositif qui a de l’avenir !

8 ans après le lancement du programme, un constat et des pistes de progrès

Découvrir l’actualité du programme en chiffres

Une première tranche de diagnostics réalisés, entre 2014 et 2017, auprès des 300 entreprises a permis de livrer un panorama de la performance industrielle qui a identifié des axes d’amélioration.

300 entreprises supplémentaires ont fait l’objet d’un diagnostic, à l’occasion de la seconde tranche du programme usine du futur entre 2017 et 2020. Le diagnostic a été renforcé par rapport à la tranche précédente et portait sur les thématiques suivantes : Stratégie Industrielle, Organisation Industrielle et Facteur Humain, Modernisation de l’outil de production en intégrant les nouvelles technologies, Excellence environnementale, 

Depuis 2021, le programme Usine du Futur est entré dans une troisième tranche consistant à accompagner 600 nouveaux sites d’entreprises d’ici fin 2023. Pour cette nouvelle tranche, le diagnostic a été une nouvelle fois renforcé en intégrant la stratégie numérique et en approfondissant les thématiques technologie et RSE.

Près de 60% des entreprises diagnostiquées ont moins de 50 salariés et l’ensemble des filières régionales est représentée.

Le rapport final  de la tranche 2017-2020 a permis de compléter le constat précédent, à savoir : 

Sur le volet management, des pistes de progrès importantes ont été identifiées autour du rôle du management intermédiaire, du management visuel et du changement culturel.

Concernant le facteur humain, les principaux enjeux identifiés ont été la gestion des compétences/polyvalences et le partage de la vision de l’entreprise.

D’importants gains de productivité peuvent être réalisés sur le volet organisationnel (flux, pratique Lean, gestion de la qualité).

2/3 des entreprises peuvent gagner au moins 30 % de leur temps d’écoulement, depuis l’entrée des matières premières jusqu’à l’expédition des produits finis emballés.

L’organisation industrielle doit être abordée en tant que démarche systémique de transformation et non comme un ensemble d’outils isolés.

Concernant l’excellence environnementale, les entreprises diagnostiquées font preuve d’un manque de maturité sur le pilotage des données liées au flux (énergie, matières et déchets) et manquent d’une évaluation de l’impact environnemental. Bien que cela reste encore assez marginal, une prise de conscience qui augmente sur la vulnérabilité des approvisionnements et le coût des matières avec la crise sanitaire et la guerre Ukrainienne.

La stratégie RSE est perçue comme étant de plus en plus importante pour recruter.

Les sujets à plus forts impacts environnementaux sur la chaine de valeur, les produits, le territoire sont encore peu maitrisés et peu mis en œuvre par les entreprises de par les incitations faibles.

Enfin, sur le volet compétitivité technologique, les premiers enjeux qui émergent sont :

  • Robotisation et machines intelligentes
  • Pilotage numérique et objet connecté (contrôle, maintenance, …)
  • ERP et supply chain dans l’ERP
  • Fabrication additive

La Région a ainsi décliné des parcours d’accompagnement opérationnels.

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